© photo : Julien Mpia Massa

A la question « Quel est selon vous le nombre maximal de logements pouvant être construits par an au Luxembourg ? » :

Max Leners (pour le LSAP) a répondu « Aux alentours de 3.500 » ;

Marc Lies (pour le CSV) a répondu « On a la possibilité de construire 5.000 logements » ;

Semiray Ahmedova (pour déi Gréng) a répondu « Nous avons une capacité maximale qui est probablement atteinte mais qui peut, peut-être, être encore améliorée un tout petit peu » ;

Lou Linster (pour le DP) a répondu « Il faudrait arriver à moyen terme à 5 voire 6.000 ».

Il ressort de ces différentes réponses émanant de spécialistes logement des principaux partis représentés à la Chambre des Députés qu’il est considéré que, dans le meilleur des cas, jusqu’à 5.000 logements/an pourraient être achevés au Luxembourg. Or, les principales projections démographiques indiquent que la population devrait (continuer à) croître de l’ordre de 7.000 ménages/an dans un horizon prévisible.

La politique du logement ne devant pas être guidée par les cycles du marché immobilier mais par les défis qui se poseront à moyen terme, que (faudra-t-il) faire pour – significativement – augmenter la capacité maximale de production de logements ou réduire les perspectives d’immigration dans le pays s’avère par conséquent être une question qui devra(it) être tranchée dans le programme de coalition ; car à l’exception notable de ceux qui parviennent à demeurer indifférents face à d’évidents problèmes de dissonance cognitive, nul ne peut considérer comme non-problématique un écart persistant entre le nombre de logements (pouvant être) construits et le nombre de ménages (devant être) logés.

One thought on “Pour (r)ouvrir le débat

  1. (r)ouvrir le débat avec cette question simpliste du besoin en nombre de logements, n‘appaisera pas les débats et ne conduira pas à une solution, si de plus on oppose les capacités de production et l‘immigration comme seules options alternatives.
    Il faut au moins différencier selon les besoins des populations actuelles et à venir, non seulement en termes de prix mais aussi en termes de dimensions, d‘équipements, et , hélas! de standing, de distribution géographique (implicitement infrastructures collectives, etc), de rotation, etc.
    Par ailleurs, il ne faut pas oublier l‘existant (voire même des bâtisses qui se prêtent à la conversion pour recevoir une affectation logement) qui recèle de forts potentiels mais suppose un marché peut-être plus fluide.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *