Offre de Stage – Economiste stagiaire

Offre de Stage – Economiste stagiaire

📍 Lieu: Luxembourg | 📅 Durée : 6 mois | 📆 Début : À convenir

IDEA est un think tank créé à l’initiative de la Chambre de Commerce qui ambitionne de penser un avenir durable pour le Luxembourg, dans le cadre d’une démarche globale s’appuyant sur trois piliers : identifier les grands défis, produire des connaissances et idées nouvelles, alimenter le débat public et y participer.

Notre équipe opérationnelle est à la recherche d’un.e économiste stagiaire pour une durée de 6 mois dans le cadre d’un stage conventionné.

Vos missions

  • Aider nos économistes à rédiger des études, des analyses et des enquêtes économiques, à analyser l’environnement conjoncturel national et international
  • Contribuer à la rédaction de certains textes de réflexion
  • Aider à valoriser les réflexions d’IDEA dans le cadre d’événements, contribuer à la promotion des publications

Votre profil

  • Suivre un cursus en sciences économiques ou assimilées, être en voie de finalisation d’un diplôme de ce type ou l’avoir obtenu récemment.
  • Avoir une bonne connaissance des défis socio-économiques contemporains luxembourgeois et européens et avoir un intérêt pour la chose publique
  • Disposer de bonnes facultés d’expression écrite et orale en langues française et anglaise, la maîtrise des langues luxembourgeoise et allemande étant considérée comme un atout
  • Savoir travailler de façon autonome et faire preuve d’aisance dans les prises de contact et la communication
  • Bien maîtriser les statistiques et utiliser couramment les outils informatiques MS Office (Excel, Word, etc.)
  • Avoir une bonne capacité d’analyse et de synthèse, une attitude proactive et de la curiosité

Ce que nous offrons

  • Une indemnisation de stage
  • Une immersion dans un environnement dynamique et stimulant
  • Une équipe bienveillante et engagée pour accompagner votre développement personnel

Intéressé(e) ? Envoyez votre CV et une lettre de motivation à

Vincent Hein, Directeur  : vincent.hein@fondation-idea.lu

Date limite des candidatures : 1er mars 2025

Toute candidature sera traitée dans la plus stricte confidentialité et selon notre politique de protection des données personnelles.

Offre de Stage – Chargé(e) de communication

Offre de Stage – Chargé(e) de communication

📍 Lieu: Luxembourg | 📅 Durée : 6 mois | 📆 Début : À convenir

Rejoignez IDEA et contribuez à dynamiser la communication de notre laboratoire d’idée au cœur des enjeux économiques et sociaux du Luxembourg !

IDEA est un think tank créé à l’initiative de la Chambre de Commerce qui ambitionne de penser un avenir durable pour le Luxembourg, dans le cadre d’une démarche globale s’appuyant sur trois piliers : identifier les grands défis, produire des connaissances et idées nouvelles, alimenter le débat public et y participer.

Vos missions

En tant que chargé de communication stagiaire, vous travaillerez en étroite collaboration avec le chargé de communication pour :

  • Créer et proposer de nouveaux concepts visuels et graphiques pour les publications d’IDEA
  • Contribuer à la gestion quotidienne et à la mise à jour du site web
  • Participer à l’organisation et à la promotion des événements (conférences, tables rondes, etc.)
  • Soutenir la gestion des réseaux sociaux : création de contenus engageants (visuels et textes)
  • Assister dans les tâches quotidiennes de communication pour assurer un bon déroulement des opérations
  • Contribuer à la rédaction, mise en page et diffusion de communiqué de presse, newsletter et autres contenus éditaux

Votre profil

  • Vous êtes étudiant(e) en master/maitrise marketing, marketing digital, communication, relations publiques ou assimilé
  • Vous avez une forte appétence pour le digital et la communication
  • Vous avez une excellente compétence rédactionnelle en français (l’anglais et le luxembourgeois sont un atout)
  • Vous Maîtrisez la suite Office (Word, Excel, PowerPoint)
  • Vous êtes familier des outils de création graphique (Photoshop, InDesign, Illustrator, Canva)
  • Créativité, rigueur, autonomie et esprit d’initiative font partis de vos qualités
  • Vous avez de bonnes capacités relationnelles et êtes apte à travailler en équipe

Ce que nous offrons

  • Une indemnisation du stage
  • Une immersion dans un environnement dynamique et stimulant
  • La possibilité de contribuer à notre stratégie de communication
  • Un apprentissage concret sur l’organisation d’événements et la gestion de contenu
  • Une équipe bienveillante et engagée pour accompagner votre développement personnel

Intéressé(e) ? Envoyez votre CV et une lettre de motivation à

Vincent Hein, Directeur  : vincent.hein@fondation-idea.lu

Date limite des candidatures : 1er mars 2025

Toute candidature sera traitée dans la plus stricte confidentialité et selon notre politique de protection des données personnelles.

 

Penser le télétravail transfrontalier

Le développement du télétravail à grande échelle est une tendance qui porte en elle de multiples bouleversements obligeant à le penser de manière globale, en particulier dans le contexte transfrontalier.

Les fameux « seuils » fiscaux sont très régulièrement l’objet de discussions, y compris récemment entre la France et le Luxembourg. Du point de vue des salariés résidant en France et de leurs employeurs luxembourgeois, le seuil des 29 jours ne pose pas tant des problèmes de niveaux d’imposition[1] que des problèmes liés aux modalités de prélèvement de l’impôt, si bien que de nombreux employeurs demandent à leurs salariés de se limiter strictement à ce seuil fiscal[2], qui n’est pourtant pas un plafond strict en théorie. Sur la frontière franco-luxembourgeoise, il est donc surtout dans l’intérêt des salariés et des entreprises que les modalités de prélèvement de l’impôt évoluent, ce qui pourrait être en bonne voie d’après les récents échos de la presse.

Les conditions de prélèvement telles qu’elles ont été établies avec les fiscs belge et allemand ne semblent pas poser les mêmes soucis administratifs (sur le mode de prélèvement), mais le dépassement des seuils pourrait avoir des conséquences sur le niveau d’imposition des revenus des salariés, ce qui tend à renforcer les revendications d’une hausse de ces seuils de « tolérance » des salariés frontaliers. Enfin, au niveau administratif, de nombreux sujets devront être clarifiés dans les mois qui viennent (proratisation du temps partiel, modalités de preuve de présence physique, astreintes, démissions/embauches en cours d’année, etc.). Une fois ces « détails » réglés se posera très vite la limitation liée à la borne européenne de 25% qui conditionne l’affiliation à la sécurité sociale dont le dépassement entraîne des conséquences nettement plus dissuasives. Bien que mise entre parenthèses jusqu’au 31 décembre, il sera nécessaire d’avancer sur la reconnaissance du statut de travailleur frontalier pour y déroger. Le Parlement (… français) a adopté une résolution en ce sens dès 2021. Sur le plan des limitations règlementaires, il ne faudra pas négliger non plus les questions relatives au « risque » d’établissement stable et aux complexités qui pourraient aboutir à l’application du droit du travail du pays de résidence.

Mais derrière ces questions, pourtant cruciales, se posent des enjeux de moyen et long termes bien plus importants encore. Un récent Avis du CES explique que les projections économiques et démographiques luxembourgeoises soulignent la nécessité pour le Grand-Duché de s’investir davantage, pour renforcer l’attractivité et le développement cohérent des régions frontalières en coopérant dans le domaine de l’aménagement du territoire, des infrastructures de mobilité, de la formation des actifs, etc. Il ne servira pas à grand-chose de créer de parfaites conditions de télétravail pour les frontaliers éligibles si la situation en matière de mobilité, de logement et si la qualité de vie au sens large dans la métropole transfrontalière du Luxembourg continue de se dégrader et n’attire pas suffisamment de talents venus d’autres régions. L’essor du télétravail pourra contribuer à certains de ces objectifs, mais il ne sera pas suffisant et il pourrait même créer certains effets ambivalents[3]. Une proposition pour concilier le développement du télétravail et celui du territoire transfrontalier serait que la fiscalité du télétravail qui reviendrait normalement aux Etats des pays voisins soit collectée pour financer des projets de développement transfrontaliers. Cela pourrait être proposé aux autorités des pays voisins en l’échange de leur accord pour relever les seuils de tolérance fiscaux, mais le sujet ne semble pas présent dans les débats actuels, malgré la recommandation du CES. Des précédents de rétrocession fiscale prélevée sur la fiscalité des revenus et fléchés vers les collectivités locales transfrontalières (et non le budget général de l’Etat) existent pourtant déjà, comme dans le Grand Genève où le canton suisse a par exemple versé 295 millions d’euros en 2020[4]. D’après le Canton de Genève, cette somme importante a contribué à financer des projets de mobilité, de valorisation de zones d’activités, de logement social, de véloroutes, de collèges… intégralement situés dans le bassin de vie du Grand Genève. Le développement de ces projets est dans l’intérêt direct et évident des travailleurs frontaliers, de leurs employeurs et du territoire pris dans son ensemble. Une telle situation serait largement plus favorable à l’intérêt du Luxembourg qu’une contribution au budget général des Etats voisins.


[1] Le niveau de fiscalité ne concerne pas l’employeur et une rapide comparaison des barèmes d’imposition des revenus suggère un avantage pour la plupart des salariés à se faire imposer ses revenus en France, bien que ceci doit être analysé en fonction de la configuration des revenus des ménages, très variable.

[2] Voir : https://frontaliers-grandest.eu/pourquoi-votre-employeur-vous-limite-votre-teletravail/.

[3] Pour le Luxembourg, cela pourrait engendrer une perte d’activité dans les services (restaurants, commerce, etc.) en raison de la baisse de la consommation des frontaliers, ainsi que des pertes fiscales potentielles. Pour les régions limitrophes, l’attractivité des emplois luxembourgeois pourrait confronter les entreprises locales à une concurrence accrue en matière de recrutements alors que l’offre de travail est déjà relativement tendue.

[4] 69 millions ont alimenté le budget des collectivités du Département de l’Ain et 226 millions en Haute-Savoie, les Départements reversant ensuite une partie aux Communes concernées par le phénomène frontalier.