De menace sanitaire en Chine en début d’année, la maladie à coronavirus 2019 s’est depuis transformée en crise sanitaire, économique et sociale mondiale. Au Luxembourg, deux plans de stabilisation et de renouveau – pouvant mobiliser jusqu’à 11 milliards d’euros – ont été mis en place afin de préserver l’emploi et le tissu productif. Mais malgré ces interventions, le Grand-Duché pourrait connaître sa plus sévère récession depuis 1975, une perspective de nature à éroder la confiance des agents économiques et à peser sur leurs comportements d’arbitrage entre consommation, investissements, et épargne. Dans ce contexte, l’orientation prospective de la politique budgétaire devient un élément important à même de réduire les incertitudes sur le potentiel de la reprise et de briser l’éventuel cercle vicieux qui pourrait s’installer entre pessimisme et récession.

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