© photo : Frédéric Meys

La main d’œuvre frontalière a permis de satisfaire les (énormes) besoins du marché du travail luxembourgeois depuis les années 1990 et a régulièrement été décrite comme une « variable d’ajustement » du marché du travail national. Une analyse du recours au travail frontalier dans la période récente, marquée par un fort ralentissement des créations d’emplois, indique pourtant que les non-résidents ont été moins affectés par la dégradation de la conjoncture que les résidents (en particulier les résidents étrangers).

Il ressort également des dernières tendances que le taux de recours aux travailleurs frontaliers augmente dans les secteurs encore dynamiques et que la France (la Lorraine) reste l’un des principaux territoires de recrutement de l’économie grand-ducale. Mais des signes d’essoufflement du travail frontalier se font ressentir, avec en particulier un tassement (voire une baisse) du nombre de navetteurs en provenance de Belgique et d’Allemagne. Ces constats appellent à penser une stratégie pour garantir la disponibilité et l’attractivité des travailleurs frontaliers dans les années à venir.

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Les frontaliers, de variable d’ajustement à ressource précieuse !

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