La pandémie de Covid-19 a provoqué une onde de choc sur le marché du travail causée par les contraintes qui pèsent sur la demande et l’offre, les changements (encore observables) de certains comportements de consommation, et le recul prononcé de l’activité (-2,9% au 1ertrimestre, potentiellement -10% au deuxième). Les deux manifestations les plus notables de ce choc auront été l’explosion du télétravail et l’envolée du chômage – y compris partiel. Jusqu’à 70% des travailleurs (résidents) sont ainsi passés au télétravail et près de 150.000 personnes ont été concernées par le chômage partiel au plus fort de la crise sanitaire. Le nombre de demandeurs d’emploi inscrit à l’ADEM a quant à lui progressé de près de 30% depuis le début de l’année de telle sorte que le taux de chômage a frôlé le pic atteint en mai 2014. Dans ce contexte, grand cas est fait (à raison) de la situation des jeunes qui connaissent au Luxembourg un des taux de chômage (26%) les plus élevés de l’UE. Il est cependant regrettable qu’aucune attention particulière ne soit portée aux actifs seniors (55+) alors que la crise actuelle pourrait avoir des effets durables et sévères sur leurs perspectives d’emploi.

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