Le 18 juin dernier, l’Autriche, la France et la Finlande ont emprunté à un taux d’intérêt (nominal) négatif sur leurs taux obligataires à 10 ans. Deux semaines plus tard, c’était au tour de la Belgique, puis de la Slovaquie, l’Irlande, la Suède et la Slovénie. Le Danemark et les Pays-Bas les avaient précédés. L’Allemagne, elle, avait vécu cette grande première mi-juillet 2016 et le Luxembourg au premier trimestre de cette même année. Ce phénomène a aussi déjà été vécu en Suisse ainsi qu’au Japon. Fin juin 2019, il y avait au total 13.300 milliards de dollars d’obligations à rendements négatifs dans le monde, dont des obligations pourries (« junk bonds ») – et 40% du marché obligataire mondial rapportait moins de 1%. Cet encours a progressé depuis (15.000 milliards de dollars), à la suite de la conférence de presse du président de la Banque centrale européenne, Mario Draghi, qui s’est tenue le 25 juillet dernier et du souhait de la Chine de riposter et de laisser déprécier sa monnaie, le yuan, face à l’escalade des tensions avec les Etats-Unis. Pourquoi les taux d’intérêt sont-ils si bas ? Quelles sont les contradictions que nous pouvons déjà observer sur les marchés financiers et quelles pourraient être les répercussions des politiques monétaires accommodantes ?

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