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Le mariage, le partenariat et l’union libre sont comparables aux trois maisons (en pierres, en bois, en paille) du conte des trois petits cochons.

Source : STATEC
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Le mariage, le partenariat et l’union libre sont comparables aux trois maisons (en pierres, en bois, en paille) du conte des trois petits cochons.

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Rien n’est plus puissant qu’une idée, même fondée sur des prémisses fragiles, dont le temps est venu. L’individualisation, censée garantir un modèle fiscal neutre à l’égard des modes de vie, en est un exemple frappant. Devenue une évidence politique, elle séduit par son apparente promesse d’équité. Pourtant, les justifications à l’origine de sa popularité sont pour le moins discutables. Aussi, à en croire une déclaration (relativement sibylline) faite par le Premier ministre lors de son récent discours sur l’état de la nation, individualiser pourrait générer des possibilités d’arbitrages indésirables… et avoir des incidences budgétaires (jusque-là) non-évoquées !
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IDEA a le plaisir de vous informer de la publication du recueil « Est-il venu le moment de fiscalement rompre ? ». Réunissant des experts de divers horizons, cet ouvrage contient des réflexions approfondies sur l’imposition collective ainsi qu’un éclairage inédit sur les disparités de revenus au sein des couples.
« Le Gouvernement entamera les travaux en vue de la mise en place d’une classe d’impôt unique avec l’engagement de présenter un projet de réforme pour l’année 2026 ». Cette phrase, contenue dans l’accord de coalition 2023-2028 Lëtzebuerg fir d’Zukunft stäerken, est généralement comprise comme la promesse de neutraliser le statut marital devant le fisc en instaurant l’imposition individuelle pour tous les contribuables.
Soutenue par une majorité des partis représentés à la Chambre des députés, cette réforme, promise de longue date, marquerait une rupture importante avec un principe fondamental – depuis 1842 – du droit fiscal luxembourgeois : l’imposition collective des époux.
Face à l’ampleur de ce changement annoncé, cette publication – qui réunit des experts (fiscalistes, juristes, économistes, statisticien-démographe) de divers horizons – interroge la portée historique, les implications sociales, les effets économiques, les enjeux juridiques et les conséquences budgétaires de la révolution que serait un tel basculement.
Parmi les constats mis en lumière :
[1] e.g. tenir une promesse longtemps reportée.
[2] L’abrogation de la classe d’impôt 2 et du système du splitting engendrerait une hausse d’impôt dans le chef des couples mariés et une augmentation dans les mêmes proportions des recettes budgétaires.