Le consensus économique d’IDEA a pour but de révéler et d’analyser le sentiment d’un panel de décideurs économiques, politiques, de partenaires sociaux et d’économistes sur les principales tendances d’évolution de la conjoncture, le scénario macroéconomique privilégié au Luxembourg, ainsi que les grands défis politico-économiques et les réponses à apporter à ces derniers.

Entre le 6 et le 23 février 2024, 119 personnes ont ainsi répondu à un questionnaire anonyme (13 questions en ligne) sur un panel de 240 personnes, soit un taux de réponse de 50%.

Ce cinquième exercice du consensus économique intervient en une période de crises successives lors de laquelle le Luxembourg a su, parfois, mieux amortir les chocs comme durant la crise sanitaire de la COVID-19, et en subit davantage certains aspects, son secteur de l’immobilier étant particulièrement affecté par la hausse des taux d’intérêts. Face aux incertitudes et à l’aube de possibles changements d’importance pour le pays (fiscalité, pensions, immobilier…), la consultation des panélistes apporte des enseignements, toujours éclairants, parfois surprenants, sur le devenir à court terme de l’économie luxembourgeoise.

Ainsi, certains de ces enseignements peuvent être mis en avant :

  • Face à un contexte conjoncturel international et européen qui demeurerait tendu, les experts luxembourgeois réclament davantage d’actions de la part de l’Union européenne ;
  • L’activité économique irait un peu mieux en 2024, mais ne rebondirait pas ;
  • La compétitivité et la productivité seraient sur la mauvaise pente ;
  • La progression des prix immobiliers devrait fortement freiner dans les prochaines années, ce qui serait plutôt une bonne nouvelle ;
  • Il faut réformer les pensions, en jouant (finement) de tous les leviers possibles ;

Le pessimisme gagne les observateurs quant à la capacité à atteindre les objectifs climatiques, malgré les progrès accomplis

Retrouvez le Consensus dans l’Avis Annuel 2024 d’IDEA.

One thought on “Consensus économique d’IDEA : préoccupations et demandes d’actions

  1. Monsieur Nivet,
    Bonjour, bien que je n’ai pas lu tous les articles, et les dossiers joints, je trouve le concept de Idea utile et original. Si je peux me permettre, j’aimerais dire quelque chose que je souhaiterais partager avec tous ceux que j’ai déjà lus, à savoir : vous, Muriel Bouchet, Loana Pop, Michel Edouard Ruben. Pour commencer, merci pour vos recherches, vos réflexions, qui m’impressionnent beaucoup, d’autant plus que je n’ai pas étudié l’économie à un niveau aussi élevé, j’ai simplement un master en commerce gestion. Si vous me le permettez, j’aimerais faire quelques réflexions qui me sont venues à l’esprit :

    1. le marché immobilier
    y aurait-il un moyen d’envisager une baisse des taux de crédit hypothécaires si
    a. les promoteurs vendent leurs appartements beaucoup moins cher en suivant une loi – mathématique, si j)ose dire – inversement proportionnelle à la croissance explosive, disproportionnée, du prix du mètre carré?
    b. les banques s’accordent avec les promoteurs pour des taux de crédit plus bas, à condition de maintenir un niveau maximal des loyers pendant la période la plus longue possible?

    2. à propos du déficit du budget de l’Etat
    Il est dit dans un des articles que le poucentage des dettes par rapport au PIB ne pourra que croître. Ne pourrait on pas envisager, dans les règles de comptabilité, de considérer comme des actifs, et non des passifs, des entités à vocation éducative ou sociales? C’est le cas, par exemple, de la fondation Idea, de tous les établissements d’enseignement, ou à vocatiion sociale, ou pédagogique, ou thérapeutique, de santé, etc. Si on les “comptabilise” comme des actifs, l’effet peut permettre de baisser la dette publique?
    Une fois encore, veuillez m’excuser si j’ai débité des énormités, enfoncé des portes déjà, et depuis longtemps, largement ouvertes. Merci de m’avoir lue , cordialement

    Paulette Emmanuelle Essame

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